Le dollar continue de perdre du terrain face à un certain nombre d'actifs à risque, dans un contexte d'attentes d'une politique monétaire plus souple de la part de la banque centrale américaine. Cependant, tout le monde ne pense pas qu'une action rapide soit nécessaire.

Dans une interview, le PDG de Goldman Sachs Group Inc., David Solomon, a indiqué que la Réserve fédérale n'a pas besoin de réduire rapidement les taux d'intérêt, se démarquant ainsi de la pression exercée par l'administration Trump sur la banque centrale pour assouplir sa politique monétaire. "Je ne pense pas que le taux de refinancement soit excessivement restrictif, étant donné l'appétit pour le risque", a déclaré Solomon lors d'une conférence sur les services financiers organisée par Barclays Plc. Selon lui, l'enthousiasme des investisseurs sur les marchés est actuellement à son comble.

Solomon a noté que l'économie américaine continue de faire preuve de résilience et que le marché de l'emploi reste solide malgré les récentes données, ce qui permet à la Fed d'adopter une approche attentiste. Il a souligné que des réductions de taux prématurées pourraient avoir des conséquences indésirables, telles qu'une augmentation de l'inflation et une déstabilisation des marchés financiers.

Les prix à terme indiquent que les membres de la Réserve fédérale devraient abaisser les taux d'un quart de point de pourcentage lors de la réunion de la semaine prochaine. Les attentes de nouvelles réductions de taux d'ici la fin de l'année sont également en hausse.

Selon Solomon, la Fed devrait évaluer soigneusement les données économiques entrantes et prendre des décisions en se basant sur des indicateurs réels plutôt que sur la pression politique. Il a également souligné que l'indépendance de la banque centrale est un facteur clé pour maintenir la confiance dans la politique monétaire et assurer la stabilité à long terme de l'économie.

Récemment, le secrétaire au Trésor américain Scott Bessent a déclaré que la Fed devait entamer un cycle de réduction des taux, suggérant que le taux de référence de la banque centrale devrait être au moins inférieur de 1,5 point de pourcentage à son niveau actuel.

L'ancienne collègue de Solomon et présidente de la Federal Reserve Bank de Cleveland, Beth Hammack, a également noté qu'elle ne voyait aucune raison de réduire les taux d'intérêt ce mois-ci, car les données actuelles montrent que l'inflation dépasse toujours l'objectif de 2 % de la banque centrale et continue de monter.

Il convient de rappeler que le mois dernier, le président Donald Trump a critiqué la Fed pour ses recherches sur ses mesures tarifaires, critiqué Solomon pour ne pas avoir publiquement loué les réalisations de son administration, et s'est même moqué du PDG en déclarant sur les réseaux sociaux que Solomon "devrait se concentrer sur sa carrière de DJ au lieu de se charger de diriger une grande institution financière".

Concernant l'image technique actuelle de l'EUR/USD, les acheteurs doivent maintenant prendre le contrôle du niveau de 1.1781. Ce n'est qu'à partir de là qu'ils pourront viser un test de 1.1825. À partir de là, la paire pourrait monter à 1.1866, bien que cela soit difficile sans le soutien de gros intervenants. L'objectif final est le sommet de 1.1903. Si l'instrument baisse, je m'attends à une activité d'achat importante seulement autour de 1.1740. Si aucun acheteur ne se manifeste à ce niveau, il vaudrait mieux attendre un nouveau test du plus bas à 1.1705 ou ouvrir des positions longues à partir de 1.1668.

Concernant l'image technique actuelle du GBP/USD, les acheteurs doivent s'emparer de la résistance la plus proche à 1.3587. Ce n'est qu'à partir de là qu'ils pourront viser 1.3615, au-dessus duquel une percée sera difficile. L'objectif final est le niveau de 1.3643. Si la paire baisse, les vendeurs tenteront de prendre le contrôle à 1.3583. S'ils réussissent, une rupture de la fourchette portera un coup sérieux aux positions haussières et poussera le GBP/USD vers le plus bas de 1.3519, avec un mouvement potentiel vers 1.3484.