Les perspectives à court terme pour le pétrole sont plutôt optimistes, alors que le marché continue de se replier de manière significative, grâce à la réduction de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de la Russie, a déclaré Goldman Sachs. La croissance potentielle du coût du pétrole brut Brent dans un avenir proche est assez élevée par rapport au niveau actuel de 67,50 dollars le baril.Selon un rapport d'analyse bancaire, l'indice de référence mondial du pétrole peut facilement s'échanger entre 70 et 75 dollars le baril.

L'OPEP et ses partenaires, y compris la Russie, ont convenu en décembre de réduire la production de pétrole dans le cadre d'un accord d'approvisionnement global visant à éviter une surabondance du marché cette année. La réduction de la production de pétrole sous l'autorité de l'OPEP, ainsi que les sanctions américaines sur les exportations de pétrole de l'Iran et du Venezuela, ont entraîné une hausse des prix du pétrole la semaine dernière, atteignant le sommet de 2019.

Toutefois, selon Goldman Sachs, l'optimisme diminuera au second semestre. Les experts prédisent une pression accrue des producteurs américains de schiste et un possible assouplissement des termes de l'accord de l'OPEP sur la reduction de production.

«L'Arabie saoudite a exprimé l'opinion que les marchés seront équilibrés jusqu'en juin, ce qui suggère qu'une réduction supplémentaire de l'offre au second semestre de 2019 ne sera pas nécessaire. En ce qui concerne les prévisions à long terme, les prix du pétrole devraient rester sous pression et être inférieurs à 60 dollars le baril pour le Brent et à 55 dollars le baril pour le WTI», écrivent les analystes de Goldman.